UN TIMBRE EN SOUVENIR DU MAQUIS DU BARRAGE DE L’AIGLE
La Poste émet un timbre à 3,20 € en souvenir
du Maquis du barrage de l’Aigle,
entre Cantal et Corrèze.
Affranchissement de la lettre prioritaire 250g
Le timbre représente le barrage dans sa vallée,
avec des maquisards sur la partie droite.
À gauche, un largage de conteneur évoque l’une
des opérations majeures du maquis.
Un aigle, inspiré d’un logo retrouvé dans les archives
du maquis, surplombe le titre du timbre.
En prévision d’une éventuelle invasion de
la zone sud par l’armée allemande en juin 1940,
un groupe d’officiers français mit sur pied un projet
destiné à retarder la construction
du barrage de l’Aigle.
Pierre Roussilhe et Michel de la Blanchardière,
prirent contact avec André Coyne, ingénieur général
et chef du service technique des grands barrages qui leur
désigna André Decelle ingénieur dans ce service,
comme interlocuteur. Ce projet s’éternisa,
mais il resta une infrastructure suffisante pour que des
hommes poursuivent l’action dans la clandestinité.
André Decelle, avec la complicité d’André Coyne,
constituèrent une troupe clandestine de jeunes
hommes refusant le joug de l’ennemi qui deviendra
le bataillon Didier ,celui-ci comptera un millier d’hommes
(avec les maquis locaux).
Ils jouèrent un rôle déterminant dans la libération du
Cantal et participeront à la victoire finale.
En 1945, l’ouvrage fût terminé sans qu’un
kilowattheure n’ait profité à l’ennemi.
Plaque commémorative du barrage
« Il est, pour toute existence, des lieux
privilégiés dans le souvenir.
Singulier destin que celui de ce chantier qui a dû,
longtemps se taire et travailler, se doutant confusément
qu’il était promu,à un grand dessein.
Puis, brusquement passer du rêve à l’action. »
André Decelle.
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